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Shen Yun : « Des musiciens et des chanteurs de grand talent », selon une violoniste québécoise

16 avril 2025

MONTRÉAL – Shen Yun Performing Arts vient de finir six représentations à la Place des Arts. Lors de la dernière représentation, ce dimanche 13 avril, un trio, composé de la violoniste Émilie Bélanger, sa mère et sa fille, se trouvait dans le public. Ces femmes de trois générations différentes ont toutes beaucoup aimé le spectacle.

« C’était vraiment magnifique. Cela atteint la perfection dans tous les détails. Et c’est très inspirant aussi, cela nous fait nous sentir bien », reconnaît Émilie Bélanger, qui est à la fois violoniste, professeur de violon, sonothérapeute, conférencière et coach.

La danse classique chinoise de Shen Yun est accompagnée de son propre orchestre, dont la musique est composée en même temps que les chorégraphies. La compagnie est basée à New-York.

« J’ai beaucoup aimé la musique. C’était très intéressant de voir le jeu entre les sections de l’orchestre, et aussi le mélange des instruments traditionnels et modernes occidentaux », remarque celle qui a partagé la scène avec des vedettes québécoises telles que Gregory Charles, Jorane, Florence K ou encore Debbie Lynch-White.

C’est sa mère, Jeanne Villeneuve, qui a profité des anniversaires de sa fille en janvier et de sa petite-fille début avril pour les inviter à voir Shen Yun. « Cela fait des années que je voulais voir [shen Yun], alors, par le fait même, on a fait un trio. »

Mme Villeneuve a trouvé le spectacle, le jeu des danseurs et la musique fantastiques. « J’ai adoré ça. J’en ai des frissons, là, présentement, en y repensant. Alors c’est un moment inoubliable dans ma vie. »

Sa fille a également été émue par la représentation de danse classique chinoise. « Les histoires, c’est très inspirant. On vit beaucoup d’émotions. Et la beauté, surtout la beauté des costumes, des décors, de la musique, cela s’harmonise et nous fait vraiment nous sentir bien. »

La fille d’Émilie Bélanger, Jeanne Villeneuve, a elle aussi vécu « une belle expérience » en allant voir Shen Yun avec sa mère et sa grand-mère. « La musique, les danseurs, les costumes, tout ça, c’était vraiment parfait. J’ai vraiment aimé ce spectacle-là. J’ai vraiment aimé le mélange d’instruments asiatiques et d’instruments occidentaux, j’ai trouvé cela vraiment spécial », a déclaré la collégienne.

 

La violoniste Émilie Bélanger (à d.) accompagnée de sa mère Lucie Guénette et de sa fille Jeanne Villeneuve, après la représentation de Shen Yun du 13 avril à la Place des Arts. (NTD)

Mme Bélanger a apprécié l’atmosphère musicale de Shen Yun, que ce soit l’orchestre sur place ou encore les solistes venus se présenter sur scène entre les différentes danses, accompagnés d’une pianiste.

L’erhu, un instrument de plus de 4000 ans

L’une des solistes a joué un morceau d’erhu, une sorte de vielle qui transmet un grand éventail d’émotions malgré le fait qu’il n’ait que deux cordes.

« On ressent beaucoup l’émotion en écoutant cette musique, et j’ai trouvé cela intéressant parce qu’on a vu beaucoup de possibilités musicales de l’instrument à travers la composition qui nous était présentée », a analysé la violoniste.

Sa mère a été fascinée par la présentation de cet instrument : « Deux cordes, avec tous les sons qu’on va chercher, j’ai trouvé ça incroyable ».

Mme Guénette a apprécié les prestations des solistes et leur place dans la représentation de danse. « Le baryton, la soprano, l’erhu, c’est tout entrecoupé avec le spectacle, c’est grandiose. C’est une touche incroyable. J’ai adoré. »

En tant que musicienne, Émilie Bélanger remarque : « On voit que ce sont des musiciens, des chanteurs de grand talent et qu’ils chantent vraiment avec passion, qu’ils se donnent totalement dans leur art. Les danseurs aussi. On voit qu’ils se donnent. C’est une dévotion totale à leur art. C’est magnifique de pouvoir recevoir cela, de pouvoir être témoin de cela. »

Elle a aussi apprécié de pouvoir lire la traduction des paroles des chansons. Même si les chanteurs ont utilisé la technique du bel canto pour chanter en chinois, les paroles apparaissaient en français et en anglais sur le fond d’écran.

« C’est intéressant de voir les paroles affichées. La musique, c’est toujours beau, mais c’est toujours intéressant d’avoir une couche de compréhension de plus », a détaillé la musicienne. « Je trouve cela inspirant aussi de voir ce qui est chanté et la façon dont c’est chanté aussi. »

Pour Mme Guénette, les paroles de chansons ont une grande importance. « Oui, cela fait réfléchir. Quand on voit les paroles, cela nous touche parce qu’on ne comprend pas nécessairement ce qui se dit, mais les paroles, c’est important. Et cela nous fait réfléchir. Moi, cela change ma vie, cela va changer ma vie », affirme celle qui avait commencé à faire de la méditation et qui a décidé, après le spectacle, de méditer davantage dans le futur.

« Il y a plus que ce qu’on peut se dire », explique-t-elle. « Tu sais, on va se parler parfois, un rien va faire de la discorde. Mais quand on voit ces paroles-là, on se dit ‘pourquoi s’arrêter à des banalités quand la vie, c’est tellement plus que ça’. Ces paroles-là, ça m’a fait réfléchir et je suis contente qu’on ait écrit cela. »

Au sujet de l’interaction entre les danseurs et l’orchestre, Lucie Guénette remarque que la musique et la danse sont interconnectées : « On oublie que la musique derrière [la danse], ça fait vivre les danseurs parce que c’est incroyable : moi, j’ai vu les danseurs et à un moment donné, (…) j’ai ressenti que c’est la musique qui donne l’élan à tout cela. Et j’ai adoré. Les danseurs sont incroyables. L’histoire, c’est l’histoire de la Chine, c’est notre histoire quelque part, on part de là. »

Selon sa fille, la beauté de Shen Yun réside dans la profondeur de la relation au divin qui imprègne tout le spectacle.

« On pourrait s’attarder à l’apparence, à quel point les costumes sont magnifiques, la musique, les décors. Mais c’est une façon d’illustrer finalement les qualités divines, l’harmonie, la beauté, ce qui est lumineux. Cela transparaît à travers tout ce qui a été pensé là, dans l’apparence, mais en fait, c’est aller plus profondément. »

La violoniste a senti une énergie particulière émanant des artistes de Shen Yun. « Pour arriver à un résultat comme celui-là, on ne peut pas faire ça à moitié. Il faut se dévouer totalement, cela se sent qu’ils sont totalement présents, impliqués dans leur art, qu’ils veulent le transmettre, qu’ils veulent le partager. »

« Ils sont intenses et ils transmettent bien leur passion », ajoute Lucie Guénette, qui a déjà hâte de revenir l’année prochaine. « Je les remercie de travailler si fort pour nous rendre la vie heureuse. (…) Ce sont des passionnés et on le sent. On sort de là transformé. »

« Bravo et merci », conclut de son côté Émilie Bélanger, s’adressant aux artistes. « Vraiment, continuez. »

« Nous, on va revenir vous voir », s’exclame sa mère, planifiant déjà de créer une nouvelle tradition familiale consistant à aller voir Shen Yun chaque année.

Epoch Times est partenaire média de la compagnie Shen Yun Performing Arts. Nous avons couvert les réactions du public depuis la création de Shen Yun en 2006.